Processeur principalUne carte mère de PlayStation de première série.Chip à architecture MIPS R3000A compatible (R3051) 32 bits RISC tournant à 33,8688 MHz
Le chip est fabriqué par LSI Logic avec des technologies appartenant à Silicon Graphics. Le chip contient le Geometry Transformation Engine (Moteur de transformation de géométrie) et le Data Decompression Engine (Moteur de décompression de données).
Fonctions :
Puissance de calcul de 30 MIPS
Bande passante Bus à 132 Mbit/s
Cache d'instruction de 4 ko
Mémoire cache de 1 ko (non associatif, juste 1024 octets de SRAM)
Moteur de transformation de géométrie [modifier]
Ce moteur est inclus dans le processeur principal. Cela apporte des instructions mathématiques vectorielles utilisées pour les graphismes 3D.
Fonctions :
puissance de calcul de 66 MIPS ;
360 000 polygones bruts par seconde ;
180 000 polygones texturés et éclairés par seconde.
Sony a officiellement annoncé le compte des polygones à :
1,5 million de polygones bruts par seconde ;
500 000 polygones texturés et éclairés par seconde.
Ces chiffres ont été donnés pour une utilisation dans des conditions optimales, et sont donc irréalistes dans des conditions normales.
Moteur de décompression de données [modifier]
Ce moteur est intégré dans le processeur. Il est chargé de décompresser les contenus audio et vidéo. Le dispositif peut décoder trois macroblocs encodés en RLE de taille 16×16, et peut faire tourner une TCD ainsi qu'assembler un macrobloc de taille 16×16 en RVB. Les données externes peuvent être transférées via un accès direct à la mémoire. Il est possible de réécrire une matrice en TCD et plusieurs paramètres additionnels, cependant le jeu d'instructions internes MDEC n'a jamais été documenté.
Fonctions :
compatibilité avec le MJPEG et les fichiers H.261 ;
puissance de calcul de 80 MIPS ;
directement connecté au Bus du processeur.
Processeur graphique [modifier]
Cette puce est séparée du processeur et se charge de tous les graphismes en 2D, qui incluent les transformations des polygones 3D.
Fonctions :
maximum de 16,7 millions de couleurs ;
résolutions de 256×224 à 640×480 pixels ;
frame buffer ajustable ;
tables illimitées de consultation de couleur ;
profondeur maximale de couleur de 24 bits ;
maximum de 4000 sprites 8×8 pixels avec échelle et rotation individuelle ;
émulation de fonds simultanés (pour le défilement) ;
ombrage plat ou Gouraud, et texture-mapping.
Sa carte mémoire. Processeur son [modifier]
Fonctions :
24 canaux ADPCM
Fréquence d'échantillonnage de 44,1 kHz, en 16 bits, stéréo.
Samples codés en ADPCM 4 bits (ratio de compression de 1/4. Équivalent de 2 Mo de son PCM 16 bits stockés dans une RAM de 512 Ko)
Lecture de pistes CD-Audio
Mémoire [modifier]
RAM principale : 2 Mo ;
RAM vidéo: 1 Mo ;
ROM : 512 ko (taille du BIOS)
RAM son : 512 ko ;
mémoire CD-Rom : 32 ko ;
système de calcul de la ROM: 512 ko ;
les cartes mémoire PlayStation ont une EEPROM d'une capacité de 128 ko.
Lecteur CD-ROM [modifier]
Fonctions :
double vitesse, avec une vitesse de transfert de données de 300 ko/s (2x);
XA conforme au Mode 2 ;
CD-DA (CD-Digital Audio).
lancementLe PlayStation est lancée au Japon le 3 décembre 1994, le 9 septembre 1995 aux États-Unis, le 29 septembre 1995 en Europe, et en Océanie en novembre 1995. En Amérique, Sony profita d'un lancement réussi avec des titres de tous les genres mais pas forcément de grande qualité comme Battle Arena Toshinden, Twisted Metal, Warhawk, Philosoma, Wipeout et Ridge Racer. Presque tous les titres de lancement de Sony et Namco ont donné lieu à des suites.
Au lancement, la console est proposée à 299 $[7] aux États-Unis (un prix atteint par sa successeur) et 2099 FF (320€) en France
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production[/b]
102.49 millions d'exemplaires de PlayStation ont été distribués en mars 2007[2]. La barre symbolique des 100 millions d'unités est franchie en mai 2004, neuf années et six mois après le lancement de la console[4],[5]. C'est alors un record dans l'histoire de consoles de salon (la PlayStation 2 fera mieux ensuite). La console est commercialisée dans plus de 120 pays et régions à travers le monde[4]. Les chiffres se répartissent comme suit selon les régions : 20.72 millions au Japon (et Asie), 39.67 millions en Amérique du Nord et 39.61 millions en Europe (et autres régions PAL)[4].
L'arrêt de la production de la console est annoncé le 23 mars 2006[1], à sa onzième année (sa longévité est l'une des plus importantes avec l'Atari 2600 et la NES).